Transport et stockage
La France fait
venir de l’étranger
près de 100% de sa consommation
de gaz naturel
Après son extraction, le gaz naturel doit donc être transporté parfois sur des milliers de kilomètres. Il peut être acheminé par deux moyens.
Le gaz naturel est parfois acheminé par des bateaux, appelés méthaniers.
Pour cela, avant le transport, il est refroidi à moins de 160°C afin d’être liquéfié.
À son arrivée, le gaz est ensuite déchargé dans des terminaux méthaniers, où il sera regazéifié avant d’être envoyé dans des gazoducs.
Le gaz naturel est souvent transporté par gazoducs, des tuyaux enfouis à environ un mètre de profondeur. Pour cela, il doit d’abord être comprimé à haute pression (environ 80 BARS) dans une structure en charge de cette opération : la station de compression.
D’autres stations, régulièrement réparties le long des gazoducs, maintiennent le gaz au bon niveau de pression tout au long de son parcours.
Il va ensuite se déplacer à une vitesse de 30km/h, parfois sur des milliers de kilomètres.
Dès son entrée sur le territoire français, une molécule odorante est ajoutée au gaz, naturellement inodore, afin de le détecter plus facilement en cas de fuites ou d’émanations accidentelles.
Puis il est acheminé jusqu’aux réseaux de distribution ou aux sites de stockage.
Une partie du gaz importé est stockée dans des cavités souterraines.
Ces réserves de gaz permettent d’assurer une fourniture constante, en toutes saisons, même en cas de baisse de l’approvisionnement.
La France dispose ainsi de plusieurs mois de réserve grâce à des sites de stockage répartis sur l’ensemble des territoires.